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UNE HISTOIRE ACTUELLE… QUI TROUVE SES RACINES DANS LES ANNEES 1920

« Mesdames, messieurs, bienvenus, vous allez assister à une histoire de meurtre, de cupidité, de corruption, de violence, de manipulation, d’adultère et de trahison, toutes ces choses qui sont si chères à notre coeur… ».

Les premiers mots de CHICAGO sont sans ambigüité, à la fois provocateurs et humoristiques, ils posent les thématiques d’une intrigue dont on réalise vite qu’elle pourrait faire la une de la presse aujourd’hui. Ici réside sans doute l’une des forces de ce show qui, créé dans les années 1970, n’en trouve pas moins ses racines dans des faits divers réellement advenus dans les années 1920 à Chicago.

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L’intrigue de l’oeuvre de Maurine Dallas Watkins fait se croiser en prison Roxie Hart, artiste en devenir, meurtrière de son amant, et son idole, l’artiste Velma Kelly, elle-même double meurtrière. Pour échapper à la peine capitale, elles recourent aux services d’un habile avocat, star du Barreau de Chicago, Billy Flynn, avec la complicité intéressée de la surveillante en chef Mama Morton. Dans un jeu de dupes dont elles sortiront relaxées, seul l’époux cocu de Roxie Hart n’y trouvera pas son compte, tandis que les deux femmes, devenues complices, trouveront le chemin de la scène, dans un duo détonnant.

Ce sont deux histoires de meurtres contemporaines l’une de l’autre qui ont inspiré une oeuvre à la journaliste du Chicago Tribune qui en avait alors assuré la couverture : en 1924, les procès de Beulah Annan et de Belva Gaertner – qui tous deux s’achevèrent par un acquittement, inspirèrent Maurine Dallas Watkins qui eut l’idée de les imbriquer pour en tirer une pièce de théâtre, en renommant ses protagonistes Roxie Hart (inspirée par Beulah) et Velma Kelly (Belva Gaertner, qui était chanteuse de cabaret). C’est également en croisant les personnalités de leurs avocats respectifs William Scott Stewart et W.W. O’Brien qu’elle imagina le personnage de Billy Flynn.

Le spectacle dure 2h35 avec un entracte de 20 minutes.

La pièce fût jouée 172 fois en 1926 à Broadway, elle inspira deux premières adaptations au cinéma en 1927 et 1942,
avec Ginger Rogers.

Après une première exploitation à Broadway, le show sera remonté en 1996 et n’a jamais quitté l’affiche depuis,
soit vingt-neuf ans de succès à New-York, ce qui en fait un spectacle emblématique du célèbre district et représente
un record de longévité. Son succès est loin d’être cantonné à New-York, CHICAGO jouit d’un succès sur la scène internationale.